

D’un échec en cuisine, on peut parfois passer à quelque-chose d’excitant.
Turning a cooking mishap into a success.


J’ai entendu les cloches de l’église du village carillonner la Chandeleur à quinze heures. Je crois bien que cela ne m’était jamais arrivé, j’ai pris ça pour un signe et ai fait des crêpes. Mais quelques-heures plus tard, la seule chose réussie était… une très jolie photo de la poignée de porte. Comment peut-on louper des crêpes ? Ma recette hyper simple qui fonctionne avec du lait d’amande, est un désastre avec du lait normal.
Ligotées sur des ramequins et après un passage au four 30 minutes à 180°, elles se sont transformées en aumônières remplies de lamelles de salade vinaigrée et de crevettes au curry. Pour écouler la quantité de crêpes flasques, différentes garnitures ont été testées, de la mousse au chocolat pour commencer.
I heard the bells of the village church chime the Chandeleur, at three o’clock in the afternoon. I think it never happened to me before, I took that as a sign to bake crepes. But a few hours later, the only successful thing I had achieved was a very nice picture of the doorknob. How can you miss pancakes? My super simple recipe that works with almond milk, was a disaster with normal milk.
Tied up on ramekins and baked for 30 minutes at 180°, they turned into baskets filled with slices of salad and shrimps with curry. In order to reuse the amount of flabby pancakes, different toppings were tested, from chocolate mousse to start.







Comme disait Albert Cohen : le malheur est le père du bonheur de demain. C’est donc génial d’avoir transformé tes crêpes en aumônières… je vais m’en rappeler.
Mais qui donc a pu te dire que tes chandelles ressemblaient à des carottes?… :))) J’ai bien ri en lisant ta petite note… Elles sont si jolies et s’harmonisent à merveille avec le jaune des tulipes. Tout est vraiment chaleureux du décor à la table…
Bon dimanche, bise ♥♥♥
Hello Esther, J’ai remis ça avec un gâteau sur le blog. Depuis que j’ai arrêté de manger du sucre pour manger plus sainement, je ne pense plus qu’à ça… Bisous
Qu’il fait bon venir chez vous, comme on est accueilli dans la chaleur d’un doux confort, plein de lumière ! Merci beaucoup pour ce joli article, chère Colette, l’art de transformer une difficulté en plus beau encore, et original. C’est ainsi que Dieu procède avec nous, si nous le laissons faire. De nos petits ou grands défauts, de nos peines, il fait des merveilles ; il peut changer en joie nos épreuves les plus amères, pour notre bien et celui du monde !