

Un mois de mai comme en attente cette année
Inwaiting May this year
Seule la rage sonore des oiseaux a rappelé l’énergie de printemps de mai cette année. Le jardin était en suspens, la croissance des fleurs retardée. Le froid et les averses si nombreuses lui ont fait passer son tour au jeu des saisons. Seules les exubérantes marguerites s’en fichaient. J’en ai semé partout l’année dernière, aussi coriaces que capricieuses, elles poussent où elles veulent dans la cour, même dans des endroits improbables entre les pierres. Bizarrement, il y en tellement que je n’ose pas les cueillir, d’où ce modeste bouquet qui résume les impressions de mai.
Only the raging sounds of birds reminded May spring energy this year. The garden was pending, flowers’ growth delayed. The cold and the so many showers made it pass a turn at the game of seasons. Only the exuberant daisies did not mind. I planted them everywhere last year, as tough as they are capricious, they grow wherever they want in the yard, even in unlikely places between stones. Strangely, there are so many that I don’t dare pick them, hence this modest bouquet that summarizes my impressions of May.



Le détail du bouquet de marguerites va mieux sur la petite table dans la chambre. Grise un temps, mais trop sombre, elle est devenue blanc nordique. Je suppose que c’est cette palette sépia qui est finalement la plus adaptée pour la maison qui ne tolère les couleurs vives ou sombres qu’en petites doses.
The daisies arrangement looks best on the small table in the bedroom. Grey for a time, but too dark for the house, it is now Nordic white. I suppose the overall sepia mood is the happiest palette for my place which tolerates bold or dark tints only in accents.

AVANT | BEFORE

