
George Sand aimait autant ses maisons qu’elle aimait voyager. Exquise à lire, je ne sais pas si elle était fréquentable au quotidien. Cette femme de tête, star des lettres en son temps, moderne et romantique, curieuse de tout et s’autorisant tout, était une figure de proue du féminisme.
Écrivain, journaliste, militante politique, peintre, décoratrice, gestionnaire de son domaine, globe-trotteuse, mécène, botaniste, entomologiste, mère…, ses multiples talents étaient tout aussi écrasants que le nombre de ses rencontres amicales et amoureuses. « Histoire de ma vie » ainsi que la plupart de ses nombreux romans furent écrits dans ces décors de Nohant, sa maison d’enfance. Si l’on est déprimé, rien de tel que d’en lire quelques pages, qui fourmillent de détails sur la vie au XIXème siècle, pour retrouver de l’énergie. Cette visite donne corps à ses écrits ; dans le salon, on marche sur les traces de son enfance auprès des vieux amis « d’avant la Révolution » de sa grand-mère. On visualise le cercle social qu’elle hébergeait l’été, dînant à 17 heures, le service de table dont elle avait conçu les motifs de fraises (Chopin, Liszt, Flaubert, Balzac, Géricault, pour les plus connus…). Chaque saison, on imagine la livraison de Paris du piano de Chopin, les ateliers de peintres qu’elle faisait aménager, les causeries avec Balzac dans sa chambre toute la nuit, Liszt se réveillant dans la chambre au lit polonais…
George Sand loved her homes as much as she loved to travel. Delightful to read, I don’t know if she was easy to be around in everyday life. This strong-willed woman, a star of literature in her time, modern and romantic, curious about everything and allowing herself everything, was a prominent figure of feminism.
Writer, journalist, political activist, painter, décoratrice, manager of her estate, globe-trotter, patron, botanist, entomologist, mother…, her multiple talents were as overwhelming as the number of her friendly and romantic encounters. « The Story of My Life » and most of her numerous novels were written in the settings of Nohant, her childhood home. If one feels low, there’s nothing to regain energy like reading a few pages filled with details about life in the 19th century. This visit brings her writings to life; in the parlor, one walks in the footsteps of her childhood alongside the old friends « from before the Revolution » of her grandmother. One visualizes the social circle she hosted in summer, dining at 5 PM, the porcelain table set for which she designed the strawberry patterns (Chopin, Liszt, Flaubert, Balzac, Géricault, among the most famous…). Each season, one imagines the delivery from Paris of Chopin’s piano, the studios of painters she used to set up, the late-night conversations with Balzac in her room, Liszt waking up in the room with the Polish bed…
Musée Maison de George Sand à Nohant-Vicq, Berry

Un mot, un regard suffit pour faire tressaillir une âme.
One word, one look is enough to make a soul thrill.
Il paraît que la rose bleue a été longtemps le rêve de Balzac. Elle était aussi le mien dans mon enfance, car les enfants comme les poètes sont amoureux de ce qui n’existe pas.
It is said that the blue rose had been Balzac’s dream for a long time. It used to me mine too when I was a child. Children like poets are in love with what does not exist.
L’amour est une fleur trop délicate pour se relever quand on l’a foulée aux pieds.
Love is too delicate a flower to survive once it has been trampled underfoot.


Être reconnue tous les jours à Nohant l’embarrassait ; son mari lui offrit une mini maison à Gargilesse, où couler des jours heureux, cachés, et faire de longues excursions.
Being recognized every day in Nohant embarrassed her; her husband offered her a mini house in Gargilesse, where she could spend happy days in hiding and take long excursions.
Algira, la villa Manceau (Gargilesse)
Plus d’articles Eté ||| More Summer posts
En savoir plus sur un cottage en France
Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.


























